#VDV86 : honneur aux vins blancs corses à base de vermentinu
Me revoilà de retour sur le blog (ça faisait longtemps, je sais, mais en ce moment j'ai du mal à écrire plus d'un billet par mois faute de temps) à l'occasion des Vendredis du Vin de Juin, présidé par Doc Adn dont vous suivez peut-être les Escapades. Pour ce #VDV86, il a choisi le thème des vins racinaires !
Pour ce 86ème rendez-vous, je souhaiterais que toutes les racines s'expriment !!
Que ce soit les racines de la vigne qui vibrent jusque dans vos verres, celles des traditions géographiques et historiques, je veux lire vos orgasmes buccaux liés au métabolisme de vos vins racinaires !!
Pourquoi aimez-vous les vins sur schiste ?!
Pourquoi préférez-vous le pinot du Jura à celui d'Alsace ?!
Vous aimez les bulles ou la craie dans le champagne ?!
Est-ce que vos lieux de naissance et de vie ont influencé vos goûts d'aujourd'hui ?!
Racontez-moi votre vin, ses racines et les vôtres !!
J'avoue qu'au début j'ai un peu séché sur le thème de ce #VDV86 car je ne suis pas née dans une région viticole et ma famille n'était pas particulièrement branchée vin. J'ai vécu 5 ans à Avignon et c'est là que s'est manifesté pour la première fois mon intérêt pour le vin, donc on pourrait dire que le lieu a sûrement eu une influence sur mon rapport au vin, mais d'un point de vue goût, si j'aime les vins de la Vallée du Rhône, ce ne sont pas ceux qui me font le plus vibrer et avec lesquels j'ai les rapports les plus "charnels".
Non, les vins auxquels je voue réellement un amour absolu ce sont les vins blancs corses, et plus particulièrement les blancs à base de vermentinu.
Vous me direz que le vermentino n'est pas un cépage exclusif à la Corse, mais pour le coup, puisqu'il est question de racines avec ce #VDV86, je trouve que ce cépage s'exprime d'une façon très particulière en Corse (le terroir et le climat y sont bien sûr pour quelque chose) et donne des vins qui ne ressemblent à aucun autre. Des vins d'une grande finesse, qui sont encore plus magnifiques en vieillissant.
Un Patrimonio blanc du domaine Yves Leccia pour ce #VDV86
Quand il est question de vins blancs corses à base de vermentinu, j'ai beaucoup de vins qui me viennent en tête, mais pour ce #VDV83, j'ai choisi un vin dégusté il y a quelques semaines : le Patrimonio blanc 2014 du domaine Yves Leccia (je vous parlerai bientôt sur le blog de ce domaine de Patrimonio qui est en conversion en agriculture biologique).
Les vignes dont est issue cette cuvée sont situées sur le terroir d’E Croce, sur des coteaux exposés au Sud-Ouest avec un sol argilo-calcaire sur socle schisteux au pied de la chaîne de montagnes qui prolongent le Cap Corse. C'est en puisant dans ce terroir que les racines de la vigne donnent au vin son caractère.
Un vin avec une belle fraîcheur, beaucoup de finesse et de longueur, et qui joue sur des notes de fleurs blanches et d'agrumes, avec une très légère pointe saline (j'imagine que la proximité du Golfe de Saint Florent y est sûrement pour quelque chose). Un très joli vin à déguster seul ou à marier à des poissons et crustacés, ou encore à de la volaille ou du fromage de chèvre.
Pour ma part, je l'ai "testé" d'abord sur un pâté de campagne (l'accord a très bien fonctionné car la fraîcheur du vin contrebalançait le gras du pâté) puis sur un poulet farci aux champignons avec quelques frites de polenta et là aussi c'était plutôt pas mal du tout.
Voilà pour ma contribution tardive aux Vendredis du Vin du mois de Juin.
L'ensemble des participations à ce #VDV86 sera à retrouver très bientôt sur le blog de notre président éphémère, Doc Adn.
#VDV83 : une cuvée 100% vigneronne en direct de Fleurie
Avec un petit peu de retard pour cause de déplacement en Bourgogne puis de virus m'ayant mise KO pendant 2 jours avec de la fièvre, voici ma participation aux Vendredis du Vin de Mars. Pour ces #VDV83, Gérard Garroy du blog Vins Coeurs nous a demandés de lui parler d'une cuvée 100% vigneronne.
Votre mission pour ce VdV N°83, qui tombe près du 8 Mars et de la journée Internationale des Femmes, est de nous parler d’une cuvée « 100 % Vigneronne ».
Cela tombe bien, j'ai eu l'occasion de rencontrer une jeune vigneronne dont j'ai beaucoup aimé les vins la semaine dernière au Salon des Jeunes Talents (salon organisé au Château de Garnerot à Mercurey à l'occasion des Grands Jours de Bourgogne) : Anne-Sophie Dubois.
Anne-Sophie Dubois, artisane vigneronne à Fleurie
D'origine champenoise, Anne-Sophie Dubois a fait ses études en Bourgogne avant de s'installer à Fleurie en 2007.
Cette "artisane vigneronne", comme elle se présente sur sa carte de visite, travaille aujourd'hui un domaine de 8 ha.
Vous ne trouverez pas souvent Anne-Sophie Dubois sur les salons car elle préfère se concentrer sur ses vignes.
Comme elle le dit sur son site internet, pour elle "le vin se fait à 80% à la vigne", c'est pourquoi elle apporte un soin tout particulier à cette dernière pour produire le meilleur raisin possible sur le terroir de granit rose sur lequel est implanté son domaine.
Les sols ne sont jamais nus mais
enherbés tout au long de l’année,
avec de nombreuses espèces pour la biodiversité.Au niveau de la fertilisation, les règles les plus strictes
sont appliquées : aucun engrais minéral n’est ajouté,
les sarments sont toujours restitués au sol
et quelque fois, un apport de compost est réalisé.Le domaine utilise de nombreuses méthodes
de l’agriculture biologique,
sans pour autant être radical,
surtout vis-à-vis de l’utilisation du cuivre
contre le mildiou. Cette molécule naturelle est
malgré tout très toxique pour les sols
et les nappes phréatiques.source : site internet d'Anne-Sophie Dubois
Petits rendements, vendanges à la main de raisins à parfaite maturité et peu d'interventions au moment de la vinification en cave, voici la ligne de conduite d'Anne-Sophie Dubois pour obtenir le meilleur de ses gamays.
Il n’est pas utile d’utiliser d’artifices
lors de la vinification, tout est dans le raisin.
Ce sont les levures indigènes,
naturellement présentes sur les baies,
qui fermentent et donnent toute la typicité au vin.L’élevage se fait principalement
dans de petits contenants, souvent en bois,
mais je m’interdis d’utiliser des bois neufs.Cet élevage permet une clarification naturelle
et aucune filtration n’est faite
avant la mise en bouteille.L’ajout de SO2 est homéopathique,
juste pour que les vins puissent voyager sans problème.source : site internet d'Anne-Sophie Dubois
La cuvée "Paso Doble" et la cuvée "Clepsydre" d'Anne-Sophie Dubois, 2 coups de coeur "100% vigneronne" pour les #VDV83
Premier coup de cœur chez Anne-Sophie Dubois : la cuvée "Paso Doble", son entrée de gamme. On est sur un gamay sur le fruit, simple mais très gourmand.
2e coup de cœur : la cuvée "Clepsydre", issue de vieilles vignes. Là on est sur un vin avec plus de matière, mais tout en finesse et en élégance, et qui n'est pas sans rappeler un vin de Bourgogne (Anne-Sophie explique d'ailleurs sur son site que sa vinification s'apparente plus à ce qui se fait en Bourgogne). J'ai aussi adoré l'étiquette, dont le dessin a été réalisé par le professeur de peinture d'Anne-Sophie.
Last but not least, j'ai également eu l'occasion de goûter à la petite nouveauté de cette année qui devrait sortir prochainement : une macération carbonique, à fond sur le fruit. Très sympa aussi !
Bref, des vins "100% vigneronne" qui méritent vraiment le détour, et pas seulement pour ces #VDV83.
Pour ceux qui auraient envie de découvrir les vins d'Anne-Sophie Dubois, vous trouverez les coordonnées de son domaine ci-dessous :
Domaine Anne-Sophie DUBOIS
Les Labourons
69820 Fleurie
Tel: +33 (0)4 74 69 84 45
Email : as-dubois@wanadoo.fr
Site Internet : anne-sophiedubois.blogspot.fr
VDV81 : le vin StarWorld, ou celui que l'on aime faire découvrir
Pour clôturer ce mois de janvier, rien de telle qu'une petite participation aux Vendredis du Vin. C'est notre Véro nationale, vigneronne au Mas Coris à Cabrières, qui s'est portée volontaire pour la présidence de ces VDV81 avec pour sujet le "vin StarWorld".
Et voilà, me revoilà présidente des Vendredis du Vins ! À la suite de David et de son « vin de tout poil » à la manière de Chubacca, je vous propose de me dire quel est votre vin Star quand vous voyagez autour du World..
[...]
Quel vin faites-vous découvrir ? Facile, enjôleur, complexe, adapté à la cuisine du pays ?
Quel vin emmenez-vous lorsque vous partez hors de vos frontières ?
Un sujet qui m'a d'abord un peu déstabilisée.
D'abord parce que depuis que j'ai quitté mon ancien job dans le marketing, je voyage moins à l'étranger, et puis surtout parce que quand je le faisais, j'avoue que je partais rarement avec des bouteilles de vin dans ma valise. J'avais plutôt envie de découvrir ce que pouvait me réserver mon pays de destination.
Finalement, en relisant le billet de Véronique, j'ai décidé de me concentrer sur l'idée du "vin que l'on aime faire découvrir".
Et Véro m'a confortée dans cette idée en reformulant un peu son thème hier sur Facebook.
Voyage géographique ou rêvé,
Quel est le vin que vous partagez ?
Voyage à l'étranger ou en France,
Quel est son lieu de naissance ?
Pays réel ou imaginaire,
Quel est son vocabulaire ?
Les vins corses, des vins à découvrir
Sans grande surprise, je dirais que les vins que j'aime le plus faire découvrir à ma famille, mon entourage ou toute autre personne amatrice de vin, ce sont les vins corses.
Je persiste et signe mais je continue de trouver que ces vins n'ont pas la notoriété qu'ils méritent donc à chaque fois que j'en ai l'occasion j'aime bien en parler (sur le blog entre autre) et surtout les faire goûter, en particulier les vins blancs de l'Ile de Beauté qui sont souvent des petits bijoux de finesse et de complexité.
Le vin jaune, un vin qui prend son temps pour vous séduire
En dehors des vins de Corse, il est un autre vin que j'aime bien faire découvrir à mon entourage : le vin jaune du Jura.
Avant de poursuivre, petit rappel sur le mode d'élaboration du vin jaune :
Le Vin Jaune est élaboré à partir du cépage Savagnin, avec un processus d’élevage unique. Il est élevé sur 4 AOC : Arbois, Côtes du Jura, Château-Chalon et l’Etoile. Une fois la fermentation achevée, il est conservé six ans et trois mois en fût de chêne. Lors de ce vieillissement, un voile de levures se forme à la surface du vin et le préserve du contact direct avec l’air.
Une fois le vieillissement terminé, le Vin Jaune est mis en bouteille dans un contenant unique : le clavelin. Une contenance particulière pour un vin hors normes, car le clavelin ne contient que 62 cl, soit ce qu’il reste d’un litre de vin après plus de six ans en tonneau. Ce qui s’est évaporé au fil des ans, hérite du nom poétique de « part des anges ».Source : http://www.percee-du-vin-jaune.com/
C'est typiquement le type de vin difficile d'accès. Je me souviens encore du Vinocamp Jura où il avait fortement divisé les foules.
Mais je suis convaincue que c'est un vin que l'on apprend à aimer si on accepte de lui laisser du temps.
Il ne faut pas se braquer à la première dégustation mais au contraire prendre le temps de s'habituer à ses arômes si particuliers (noix, épices,...) pour ensuite pouvoir les apprécier pleinement.
Et pour moi, le meilleur moyen d'apprivoiser le vin jaune c'est de commencer par le goûter à table.
J'en ai encore fait l'expérience le weekend dernier à l'occasion de mon anniversaire.
Ma chère Maman, qui habite désormais à la frontière entre l'Ain et le Jura, nous avait cuisiné un traditionnel poulet de Bresse à la crème, aux morilles et au vin jaune.
C'est LE plat que je réclame en général pour mon anniversaire car j'adore ça !
Mon cher et tendre qui a découvert ce plat il y a quelques années en est lui aussi devenu fan, mais jusqu'à présent, il tordait un peu le nez quand je lui proposais un verre de vin jaune pour accompagner cette recette car il n'avait pas aimé sa première rencontre avec ce grand vin jurassien.
Légèrement têtue de nature, je lui ai de nouveau proposé de remplir son verre de vin jaune le weekend dernier. "Juste un petit peu pour goûter".
Je ne connaissais d'ailleurs pas moi-même ce producteur-là (ma mère avait acheté directement ce vin au domaine Geneletti lors d'une visite dans le Jura) donc nous étions tous les deux dans la découverte.
Pour me faire plaisir il a accepté ma proposition et a porté le verre à ses lèvres entre deux coups de fourchette. Et là, le miracle s'est produit.
Aucune grimace n'est apparue sur son visage et il m'a même demandé de le resservir !
Mais il ne s'est pas arrêté là car quand le plateau de fromages est arrivé sur la table, il a repris du vin jaune pour accompagner les fromages du coin, notamment un vieux comté, et il m'a confié s'être régalé.
Bref, après des débuts difficiles, le vin jaune a tout de même réussi à le séduire sur le long terme.
Donc un conseil : si vous voulez découvrir le vin jaune et apprendre à l'apprécier à sa juste valeur, amenez-le à table, oubliez vos a prioris et laissez-vous séduire !
Tiens, puisque la date de la manifestation approche, je vais finir ce billet pour les Vendredis du Vin en vous encourageant à aller découvrir le vin jaune et les vins du Jura à la Percée du Vin Jaune qui a lieu cette année à Lons-le-Saunier les 6 et 7 février.
Pour en savoir plus sur cet événement, le plus simple est d'aller faire un tour sur le site dédié à la Percée du Vin Jaune.
Pour info, la prochaine édition de cette manifestation n'aura lieu qu'en 2018 comme cela est expliqué sur la page Facebook de l'événement.
CommuniquéMardi 19 janvier 2016-L’avenir de la Percée du Vin JauneDepuis 20 ans, Les Ambassadeurs des Vins Jaunes...
Posté par Percée du Vin Jaune sur mardi 19 janvier 2016
Sur ces bonnes paroles, comme d'habitude je vous invite à aller lire les autres participations aux VDV81 sur Facebook ou Twitter.
#VDV80 : "La part de l'orage", un vin qui redonne du poil de la bête
Cette semaine c'était le retour du blog après plusieurs mois d'absence, et puisqu'on est le dernier vendredi du mois, ce post sera aussi l'occasion de signer mon retour dans le rendez-vous mensuel des Vendredis du Vin à l'occasion de l'édition #VDV80.
Ce mois-ci, c'est David Farge du blog Abistodenas qui officie comme président éphémère et il nous a proposé un thème qui m'a de prime abord laissée plus que perplexe : les poils !
Venez donc partager avec nous cette émotion liquide qui vous aura simplement fait frissonner la couenne, ce canon qui vous aura défrisé les poils du c..., ou encore, cette expression poilue qui colle si bien votre histoire.
Bref, le poil se veut universel, à vous le décliner à toutes les sauces... Alors, laissez tomber un temps le rasoir ou la cire chaude, et que poussent sur le web : débats enflammés cherchant le plus souvent des poils sur les œufs, accords au poil et autres calembours capillotractés à l'hygiène douteuse...
J'ai essayé de retourner un peu le sujet dans tous les sens en me demandant bien de quoi j'allais pouvoir parler...
Vue mon humeur du moment, j'ai fini par me dire que j'avais envie d'un vin qui me redonne du POIL de la bête !
Je suis donc allée faire un tour dans ma micro cave d'appartement et je suis tombée sur un vin parfait pour l'occasion.
"La part de l'orage" de Frédéric Palacios
Cette cuvée de Frédéric Palacios c'est un vin qui parle d'adversité mais aussi de résistance, de solidarité, d'espoir...
Si vous ne le connaissez pas encore, Frédéric Palacios est vigneron au domaine Le Mas de mon Père, un domaine situé au pied du massif de la Malepère sur la commune d’Arzens dans le département de l’Aude.
Il a mené sa première vinification dans l'enceinte du Mas de mon Père en 2005.
Le domaine est converti à la culture biologique et Frédéric, l'artisan-vigneron, applique "un bichonnage à l'extrême" à toutes les étapes d'élaboration de ses vins.
Seulement voilà, le 6 juillet 2014, un drame se produit : un orage de grêle ravage les vignes du Mas de mon Père.
En quelques minutes Frédéric perd tout ou presque.
Je vous laisse visionner cette interview vidéo de Frédéric réalisée par Dominique Boudet de Trinque Fougasse qui se passe de commentaires :
Heureusement, très vite la solidarité se manifeste pour aider Frédéric Palacios à se relever.
Les vignerons de l'association Changez l'Aude en Vin se mobilisent pour donner des raisins à Frédéric.
Une cuvée spéciale, la fameuse Part de l'Orage, est lancée en primeur pour lui permettre d'avoir des liquidités afin d'acheter du raisin bio et de relancer le domaine.
Sur l'étiquette de La Part de l'Orage (dont le dessin est tiré du livre du même nom de Grégory Nicolas) on peut lire :
"Le vin, c'est la part que l'Orage laisse aux Hommes" écrit Grégory Nicolas.
Ce que la grêle nous a pris en juillet dernier, les copains de "Changez l'Aude en Vin" nous l'ont rendu en raisins.
Cette bouteille est le fruit de leur Amitié. Merci à eux !
Voilà pour l'histoire de ce vin.
Comme nombre de professionnels et amateurs ayant voulu apporté leur soutien à Frédéric (dont notre président éphémère qui en avait parlé sur son blog), j'ai acheté plusieurs bouteilles de cette Part de l'Orage.
A l'occasion de ces #VDV80, j'ai trouvé une bonne excuse pour ouvrir l'une de ces bouteilles et je n'ai pas été déçue.
Côté dégustation, ce vin solidaire est une réussite.
Un joli nez sur les fruits rouges, une bouche gourmande, fluide et fruitée, avec un petit côté croquant et poivré particulièrement agréable.
Bref, c'est bon et savoir qu'en buvant ce vin on a un tout petit peu contribué à aider un vigneron à s'en sortir, ça ne peut que faire plaisir.
Et puis, un exemple qui montre que la solidarité permet de triompher face à l'adversité et permet de faire renaître l'espoir, je trouve que ça fait sacrément du bien dans les heures sombres que nous vivons en ce moment !
Si vous voulez découvrir les autres vins du Mas de mon Père, je vous invite à aller faire un tour sur le site internet du domaine : http://lemasdemonpere.chez-alice.fr/ ou à aller rendre visite à votre caviste préféré.
Pour info, voici les dernières nouvelles partagées par Frédéric Palacios sur la page Facebook qui avait été lancée pour le soutenir :
Je vous invite à découvrir les autres participations aux #VDV80 sur Facebook ou sur le compte Twitter des Vendredis du Vin.
Bon weekend à tous !
#VDV73 : 50 nuances de vin
En ce dernier vendredi du mois de Février, Tom Delanoue, blogueur sur 1098.fr et président éphémère de la 73e édition des Vendredis du Vin a décidé de surfer sur la vague des fameuses "50 nuances de Grey" à l'occasion de la sortie du film. Son thème pour ces #VDV73 : 50 nuances de vin.
ces 50 Nuances de Vin, ce sont ces bouteilles que vous aimez, pour lesquelles vous vous damneriez. Mais en même temps, cela vous fait mal de les aimer, car « vous ne devriez pas ». Et pourtant.
50 Nuances de Vin, c’est ce plaisir solitaire, un peu comme cette chanson de Britney Spears perdue au milieu de votre playlist de métalleux (NON, CE N’EST PAS MON CAS !). Elle vous fait du mal, vous la cachez, mais vous l’aimez.
A l'annonce du thème, j'ai un peu séché car il n'y a pas vraiment de bouteilles que j'aime de façon honteuse.
J'assume pleinement le fait d'aimer des choses très différentes, des styles parfois à l'opposé les uns des autres.
Tant qu'un vin me plaît, me fait vibrer, je me moque complètement qu'il fasse ou non l'unanimité.
Donc non, monsieur le président, je n'ai pas de bouteille secrète à dévoiler, que je cache par peur du regard des autres et qui "me fait mal".
J'ai tout de même essayé de trouver une parade pour participer quand même à cette 73e édition des Vendredis du Vin, en prenant le sujet sous un autre angle.
Si je n'ai pas d'amour clandestin avec un vin, il y en a un que je ne trouve pas excellent et pour lequel j'ai pourtant une affection toute particulière.
Ce vin c'est une cuvée dénommée "Les Larmes du Père".
Un 100% syrah, en appellation Saint-Joseph, produit par la maison Alain Paret, un domaine situé dans la vallée du Rhône septentrionale à 50km de Lyon.
Le joli nom donné à cette cuvée est un hommage aux anciens et à la difficulté de leur travail sur les coteaux pentus et accidentés où se trouve le vignoble d'Alain Paret.
Objectivement ce vin n'est pas mauvais du tout, avec une certaine densité en bouche et des tannins plutôt ronds, mais il ne m'emballe pas plus que ça car à mon goût l'élevage est trop présent. A chaque fois que j'en ai bu, j'ai fini mon verre mais sans pour autant déborder d'enthousiasme.
Et pourtant, comme je le disais plus haut, j'ai une tendresse toute particulière pour ce vin, peut-être encore plus aujourd'hui.
Ce vin était le vin préféré de mon grand-père qui nous a quittés en début d'année.
Cette cuvée "Les Larmes du Père" est même une sorte d'institution familiale, trônant régulièrement sur la table lors des repas de fin d'année ou d'anniversaire. Cette année encore, nous avons ouvert une bouteille de 2008 à Noël.
Je n'ai jamais trop su comment mon grand-père avait connu ce vin, ni pourquoi il lui plaisait tant. Mais je me souviens qu'à chaque fois qu'il en buvait, il l'appréciait et nous conseillait d'en mettre dans nos caves.
Lors de la prochaine réunion familiale, nous ouvrirons certainement une autre bouteille de Larmes du Père.
Mon grand-père ne sera plus là pour la partager avec nous, mais il sera certainement dans nos pensées et convaincue ou pas, je lui dirai encore "oui Papy, il est bon ton vin".
Merci Tom de m'avoir donné une excuse pour rendre un petit hommage à mon Papy à travers ces Vendredis du Vin.
Je vous invite à découvrir les autres participations aux #VDV73 sur Facebook ou sur le compte Twitter des Vendredis du Vin.
Bon weekend à tous !