Pour fêter leurs 40 ans, les vins des Côtes de Gascogne s'offrent un bol d'air frais
Vendredi dernier, j'étais invitée à un déjeuner à l'hôtel Pier, organisé par la section interprofessionnelle des vins des Côtes de Gascogne pour fêter les 40 ans de la dénomination et présenter sa nouvelle stratégie de communication.
Quelques infos sur les vins Côtes de Gascogne
La dénomination "Côtes de Gascogne" a donc vu le jour en 1974.
Terroir
La zone géographique de l’IGP (indication d'origine géographique protégée) "Côtes de Gascogne" correspond au vignoble de l’Armagnac et s'étend donc sur 3 départements : le Gers dans son intégralité, le Lot-et-Garonne sur 14 communes, et les Landes sur 25 communes. Au total l'IGP couvre une superficie de 13 000 hectares.
On y retrouve les 3 terroirs que j'évoquais dans mon billet sur l'Armagnac, à savoir le Bas-Armagnac à l'ouest, la Ténarèze à l'est et le Haut-Armagnac en plein sud-ouest.
Cépages
Du côté des cépages, on retrouve en blanc le Colombard, l'Ugni Blanc et le Gros Manseng ainsi que le Chardonnay et le Sauvignon.
Pour les rouges, les cépages bien connus du Bordelais - Merlot, Cabernet Sauvignon et Cabernet Franc - côtoient le Tannat (cépage roi à Madiran).
Production
Les vins Côtes de Gascogne, ce sont 1 200 producteurs, dont 200 vignerons indépendants et 1 000 adhérents aux 6 groupes coopératifs ou fournisseurs d'une dizaine de négociants-vinificateurs.
Les blancs sont largement majoritaires dans la production des vins Côtes de Gascogne puisqu'ils représentent 85% de la production (90% de blancs secs, 10% de blancs doux ou moelleux) contre 8% pour les rouges et 7% pour les rosés. Et ils figurent parmi les vins blancs français les plus exportés à travers le monde avec pas moins de 140 pays clients.
L'export est d'ailleurs la principale destination de l'ensemble de la production des vins Côtes de Gascogne, puisque 70% du volume produit est commercialisé à l'export.
Les volumes destinés au marché intérieur se répartissent entre les circuits traditionnels (73%), la GMS (20%) et la vente directe (7%).
La nouvelle campagne de communication
Pour fêter leurs 40 ans, les vins des Côtes de Gascogne ont décidé de s'offrir un bol d'air frais.
Au programme : une nouvelle identité visuelle, une nouvelle stratégie de communication et une nouvelle dynamique promotionnelle pour affirmer leur positionnement de vins tendance, emplis de fraîcheur.
Cette nouvelle stratégie, sur 5 ans, est le fruit d'une réflexion collective ayant impliqué l'ensemble des acteurs de la filière mais aussi des consommateurs.
La convivialité et la générosité de la Gascogne sont les valeurs premières mises en évidence au travers de cette campagne. Le caractère frais des vins blancs Côtes de Gascogne (dans l'expression de sa vivacité et de ses arômes tout comme dans ses conditions optimales de service) est lui aussi à la base du visuel de campagne, notamment avec pour accroche "Fraîchement Sud-Ouest".
Tout en suggestion et raffinement, une ambiance chaleureuse se dégage pour séduire notre coeur de cible des 25-45 ans. Source : communiqué de presse
En parallèle de cette nouvelle campagne de communication et du plan media soutenu par l'IVSO (affichage, presse, web), des actions événementielles vont avoir lieu pour amener et partager la convivialité de la Gascogne.
Chaque année, avant l'été, les Côtes de Gascogne vont cibler une nouvelle ville à fort potentiel afin de gagner en visibilité et en notoriété et afin de renouer le contact avec les revendeurs (cavistes, restaurateurs).
Toulouse, capitale des vins du Sud-Ouest, a été choisie comme point de départ de ces opérations.
Du 16 au 21 juin, une action promotionnelle a été menée avec 40 cavistes partenaires.
Les 20 et 21 juin, plus de 50 dégustations ont été animées par les producteurs eux-mêmes qui s'étaient déplacés pour l'occasion.
Les années suivantes, les vins des Côtes de Gascogne iront à la rencontre d'autres régions : la Bretagne, la Côte Atlantique, la Vendée et enfin la région parisienne.
Tour d'horizon des vins dégustés
Avant de vous parler des vins dégustés, il faut que je vous avoue que les blancs dans le style des Côtes de Gascogne ne sont pas forcément le type de blancs que je préfère. Si je les apprécie volontiers à l'apéritif, à table j'ai tendance à préférer des blancs avec plus de complexité en bouche.
Il y a bien un domaine que j'aime vraiment énormément en Côtes de Gascogne, le Domaine Haut-Campagnau de Dominique Andiran, mais ses vins ne sont pas du tout représentatifs de ce qui se fait dans le reste de l'appellation.
Cependant, pour cette dégustation de vins des Côtes de Gascogne, j'ai tenté de mettre mon goût personnel de côté et de goûter les vins avec le plus d'objectivité possible, en me laissant la possibilité d'être surprise.
Côté accords mets & vins, je dois reconnaître que les vins proposés au début s'accordaient plutôt très bien aux entrées typées mer.
Tariquet et moi, en général ça fait 2 (surtout en "version sucrée") mais là, ne serait-ce que par politesse et puisqu'il s'agissait d'un blanc sec, je me suis dit que j'allais quand même faire l'effort de goûter en essayant de rester objective. Si je n'ai vraiment pas accroché avec la cuvée Réserve beaucoup trop boisée pour moi, cette cuvée "Classique" (à base d' Ugni blanc, de Colombard, de Sauvignon et de Gros Manseng) m'a un peu réconciliée avec le domaine. Je n'ai pas trouvé ce blanc enthousiasmant au point d'en remplir ma cave, mais dire qu'il est mauvais serait de la pure mauvaise foi. Le rapport qualité-prix me semble plus que correct.
Parmi les 4 vins ci-dessus, ceux qui m'ont le plus convaincue sont ceux de la Villa Dria et du domaine Uby. J'ai en revanche été un peu moins séduite par les deux autres.
Passons maintenant à ceux qui m'ont davantage intéressée ou qui m'ont carrément plu.
Je vous avais déjà parlé du Domaine de Pellehaut lors de mon weekend en Armagnac. Pendant la visite du domaine, nous avions eu l'occasion de boire quelques vins et j'avais retenu une cuvée en blanc, Ampéloméryx.
Eh bien celle-ci n'est pas mal non plus ! Simple, mais très agréable en bouche.
Je connaissais le domaine Chiroulet de nom, mais je crois que je n'avais encore jamais eu l'occasion de goûter des vins du domaine. Globalement, j'ai trouvé les 3 vins dégustés (2 blancs et 1 rouge) plutôt plaisants et avec un très bon rapport qualité prix. Sans compter que l'accord entre le 2ème blanc (et même le rouge) et le mini burger roquefort magret de canard dont je me suis régalée fonctionnait plutôt très bien.
Je vous avais déjà parlé des producteurs de Plaimont dans un de mes tout premiers billets sur le SISQA. Je ne me souvenais plus qu'ils faisaient aussi des vins en IGP Côtes de Gascogne.
Si je n'ai pas forcément adoré cette cuvée à base de Colombard, je l'ai trouvée originale et elle m'a aidée à percevoir les caractéristiques aromatiques de ce cépage (qui ressortent forcément moins quand on a affaire à des assemblages).
J'ai particulièrement apprécié la fraîcheur et la finesse de ce vin, élaboré par le Domaine de Saint-Lannes en assemblant du Colombard et du Gros Manseng (je ne suis pas à 100% certaine de l'assemblage car je ne retrouve pas le nom de cette cuvée sur leur site internet, mais il me semble qu'elle correspond à leur cuvée entrée de gamme). Ce vin s'accordait particulièrement bien avec certaines des tapas de la mer servies en entrée.
Si le blanc du domaine Les Remparts était plaisant, c'est surtout le rouge que je retiendrai.
Et d'ailleurs si je ne devais retenir qu'un seul vin parmi tous les vins dégustés lors de ce déjeuner, ce serait celui-ci, parce qu'il est bon mais aussi parce qu'il est atypique.
Cette cuvée "Gouttes de Lune" est réalisée à partir d'un assemblage de Malbec et de Tannat.
Entre ces 2 cépages et la bouteille noire plutôt massive on s'attend à un vin assez costaud, voire trop costaud, mais en fait ce n'est pas le cas.
Le nez d'abord est particulièrement charmeur et dès qu'on a le liquide en bouche, on n'est pas déçu. Il y a de la matière mais ça reste souple et très équilibré et les tannins ne sont pas du tout agressifs. Il y a encore quelques optimisations à apporter, mais franchement pour un premier essai, j'ai trouvé ça très convaincant. Affaire à suivre donc. D'autant plus que la nouvelle génération à la tête du domaine Les Remparts, les 2 frères Marcellin, a vraiment envie de faire progresser ce domaine familial.
Finissons avec quelques portraits.
Rencontre avec les vignerons de Terres de Gaillac au restaurant La Pente Douce
Lundi 14 avril, en fin de journée, j'étais de sortie pour enfin découvrir La Pente Douce, un restaurant toulousain déjà prisé de mes contacts gourmands et gourmets, mais surtout pour déguster des vins (oui, encore !). Les organisateurs de cette dégustation n'étaient autres que les membres de l'association Terres de Gaillac. Je connaissais déjà quelques uns des vignerons de ce collectif, mais cette dégustation était une excellente occasion de les avoir tous (ou presque) au même endroit.
Terres de Gaillac, késako ?
Terres de Gaillac, c'est une association regroupant plusieurs vignerons du gaillacois, 11 vignerons et 1 distillateur (qui produit également des vins depuis quelques années) pour être exacte.
L'association Terres de Gaillac est née le 1er juillet 2005 de la volonté d'un petit groupe de vignerons se reconnaissant dans la notion d'AOC telle que définit au début du XXème siècle par Joseph Capus, autour des principes suivants :
- l’originalité gustative du vin
- l’histoire et les acquis collectifs, qualifiés d’usages locaux, loyaux et constants
- le “ génie ” du lieu, accepté jusque dans son défaut. Source : Site internet de Terres de Gaillac
La plupart des membres de l'association sont en conversion ou déjà certifiés en agriculture biologique.
12 vignerons donc, rassemblés par des valeurs communes, mais dont les vins reflètent autant d'expressions de ce sol gaillacois "qui parle vin depuis 2000 ans" comme ils le précisaient sur l'affiche de leur dégustation.
Ce lundi-là, ils étaient presque au grand complet puisqu'il ne manquait que Michel Issaly, vigneron au Domaine de la Ramaye (et président des vignerons indépendants).
Si vous voulez en savoir plus sur Terres de Gaillac, je vous invite à vous rendre sur leur site internet www.terresdegaillac.fr.
Vous pouvez également suivre leurs actualités sur leur page Facebook et leur compte Twitter.
Une dégustation #HappyGaillac haute en couleurs
J'étais ravie de retrouver Virginie Maignien (Causse Marines), Florent Plageoles (Domaine Plageoles) et Nicolas Lebrun (L'Enclos des Braves), auxquels j'avais rendu visite il y a quelques mois. Comme j'ai déjà évoqué leurs vins sur ce blog, je vais plutôt me concentrer sur les domaines que j'ai découverts.
Je ne connaissais pas du tout les vins d'Aurélie Balaran (qui est la fille de Jean-Marc Balaran du Domaine d'Escausses). J'ai notamment apprécié sa Méthode Ancestrale - Brut (la photo sur mon téléphone étant floue, j'ai récupéré la photo de la bouteille sur internet)
Après en avoir beaucoup entendu parler, j'avais eu l'occasion de goûter la cuvée Anthocyanes de Damien Bonnet qui m'avait bien plu. La dégustation organisée par Terres de Gaillac m'a permis d'enfin rencontrer Damien, mais aussi de déguster d'autres vins de sa gamme. J'ai aimé quasiment tout ce que j'ai goûté en rouge : Anthocyanes encore, mais aussi Vendemia et Brin de Temps. Quant à son Brin de Folie, son rosé moelleux à base de cabernet sauvignon, c'est un peu atypique mais moi j'ai trouvé ça très sympa et très gourmand (sûrement délicieux avec des desserts).
Laurent étant en déplacement, j'ai eu le plaisir de faire la connaissance de la pétillante Marina Cazottes. Côté dégustation, je reste une fervente admiratrice de leurs eaux-de-vie artisanales (dont j'avais un peu parlé ici). En revanche, je suis moins convaincue pour l'instant par les vins.
Je crois que la cuvée emblématique du domaine est la cuvée Renaissance, mais j'ai pour ma part préféré L'Ame ainsi que la toute nouvelle cuvée sans soufre baptisée Esquisse. Francis Marre a fini de me convaincre avec le vin de liqueur rouge du Domaine Rotier, Noces de Feu, pour lequel j'ai eu un gros coup de coeur.
C'est Julie de la cave Au Bec Fin qui m'a vivement encouragée à aller goûter les vins de Jérôme Galaup et je n'ai pas été déçue. Non seulement j'ai beaucoup aimé son Lou Gabel et son Lou Grésignol, mais j'ai en plus beaucoup accroché avec le personnage, à la fois simple et chaleureux.
J'avais déjà eu l'occasion de goûter à la méthode ancestrale lors d'un salon à Toulouse. Ce coup-ci, Nicolas Hirissou m'a étonnée en me faisant goûter une cuvée à base de tannat et de braucol nommée Le Faucon. Une cuvée étonnante puisque le tannat y est majoritaire, alors que ce cépage est généralement plutôt associé à l'appellation Madiran. J'étais un peu dubitative sur l'utilisation de ce cépage à Gaillac, mais je dois avouer qu'au final le résultat n'est vraiment pas mal, donc c'est une cuvée que je regoûterai avec plaisir.
Concernant ce domaine, je suis désolée, mais je ne vais pas pouvoir vous en dire grand chose car quand j'ai goûté les vins d'Eric Lépine, je papotais en même temps avec Julie dont je vous parlais plus haut, et du coup je n'ai pas suffisamment fait attention à ce que je buvais. De mémoire, la bulle m'a plutôt plu, mais il faudrait vraiment que je regoûte ces vins pour me faire un avis.
Je connaissais vaguement le domaine de nom mais je n'avais encore jamais rien goûté venant du Domaine de Labarthe. Globalement, parmi les vins que m'a fait goûter Thibault Albert, j'ai trouvé l'ensemble plutôt bien, mais j'ai eu une nette préférence pour les blancs, et surtout pour les blancs moelleux.
En résumé, une dégustation très sympa (qui portait bien son nom #HappyGaillac), qui m'a permis de rencontrer d'autres vignerons gaillacois. Des vignerons auxquels j'irai sûrement rendre visite un de ces jours pour découvrir leurs domaines in situ.
Un seul regret, ou plus deux : que les vignerons de Terres de Gaillac n'organisent pas plus souvent ce type de dégustations, et que ces dégustations soient uniquement ouvertes aux professionnels, car je suis sûre qu'ils gagneraient à se faire davantage connaître du grand public.
P.S : si j'ai beaucoup aimé le lieu, je ne peux pas trop vous parler de la cuisine de La Pente Douce car étant un peu pressée ce jour-là, je me suis concentrée sur les vins et je n'ai finalement pas mangé beaucoup (les boulettes que j'ai goûtées au début, qui ressemblaient à des keftas, étaient délicieuses, donc je ne doute pas que le reste était du même acabit).
Tasting Corsica Made : quand la Corse s'invite à Toulouse...
Hier soir, la Corse s'invitait à Toulouse pour un tasting Corsica Made organisé par l'Agence du Tourisme de la Corse.
J'ai eu le plaisir d'être invitée à cette soirée par Nicolas Stromboni, ambassadeur Vins et Gastronomie de l'Ile de Beauté et caviste au Chemin des Vignobles à Ajaccio (il avait d'ailleurs été élu meilleur caviste de France par la Revue du Vin de France en 2011).
Objectif de la soirée : à travers les plaisirs gourmands proposés par quelques producteurs corses (charcuterie, huile d'olive, fromages, miel, huiles essentielles, confitures) et un dîner cocktail placé sous le signe des accords mets & vins, faire découvrir aux toulousains les merveilles de la Corse, et les encourager à venir découvrir l'île hors-saison en profitant des lignes directes ouvertes à l'année au départ de Toulouse.
Plutôt que de longs discours, je vous invite à aller faire un tour sur la page Facebook du blog pour y voir quelques photos de cette belle soirée.
Et si ça vous intéresse, voici la liste des producteurs qui étaient présents :
- Paul Léoni de Zevaco et sa charcuterie Porc Nustrale AOC (Saucisson, Prisuttu et j'ai même eu la chance de goûter un petit bout de son savoureux Lonzu).
- Jean-Christophe Arri, récoltant producteur des huiles d'olive U Palazzu à Sainte Lucie de Tallano. J'ai eu un gros coup de cœur pour son huile élaborée à partir d'olives venant d'oliviers centenaires.
- Jean-Pierre Caux, producteur d'huiles essentielles, de produits cosmétiques et de condiments à base d'huiles essentielles à Ocana, sous la marque Corsica Pam.
- Lionel Pinzutti et ses fromages du domaine de Murtoli. J'ai adoré son brocciu passu seul, mais aussi accompagné du miel de Raymond Thouement !
- Raymond Thouement, donc, apiculteur à Prugna, qui fait un miel d'une incroyable complexité.
- Mattea Scarbonchi, exploitante agricole à Cutuli, et sa farine de châtaigne ainsi que ses confitures bio (dont une excellente confiture de citron et une délicieuse gelée d'oranges).
A la découverte de La Folie d'En Marge
N.B : ce restaurant a depuis fermé ses portes, mais vous pouvez toujours retrouver le chef Franck Renimel dans son restaurant d'Aureville (coordonnées au bas de l'article).
La Folie d’En Marge, voilà un restaurant devant lequel je suis passée des dizaines de fois, en me baladant dans les petites rues du quartier St Etienne, mais dans lequel je n’avais encore jamais mangé. Et pourtant, ce petit restaurant rue Mage a toujours eu le don d’attiser ma curiosité. Sauf que voilà, les habitudes aidant, je n'y pensais jamais au moment de choisir un restaurant pour un déjeuner ou un dîner.
Je n’ai donc pas réfléchi longtemps avant de dire oui quand on m’a proposé de passer la matinée avec le chef Frank Renimel et l’équipe aux manettes de La Folie d'En Marge pour découvrir, avec d'autres blogueuses, le restaurant et les différentes activités et soirées qu'il propose, notamment le concept « Chef d’un jour ». [Petite précision, si le public était 100% féminin, ce n'était pas une volonté des organisateurs car des blogueurs avaient également invités mais n’ont malheureusement pas pu se libérer].
Pour en revenir à cette matinée, même si je ne suis pas une passionnée de cuisine, dans le sens où je ne passe pas tous mes weekends à mitonner de bons petits plats, je prends beaucoup de plaisir à cuisiner. Et dans le cadre du travail, j'ai plusieurs fois eu l'occasion de participer à des ateliers de cuisine et, à chaque fois, j'ai passé un très bon moment. Donc la proposition de La Folie d'En Marge m'a tout de suite plu. Sans compter qu' il me paraissait impensable de passer à côté de l’opportunité de rencontrer un chef étoilé et de cuisiner avec lui.
Retour sur cette matinée passionnante...
D' En Marge à La Folie d' En Marge
RDV pris un jeudi matin à 9h au restaurant, 8 rue Mage.
L'occasion de faire les présentations et d'échanger un peu, avant de démarrer le programme de la matinée, avec Frank Renimel et son épouse Isabelle, mais aussi avec l'équipe officiant à La Folie d'En Marge : le chef Frank Lopez, le sommelier Jérémy Vivas et une jeune apprentie.
Pour ceux qui l'ignorent, c'est dans ce restaurant, qui s'appelait alors En Marge, que Frank Renimel a obtenu sa première étoile en 2008. Depuis, En Marge a changé d'écrin en déménageant courant 2012 dans un ancien corps de ferme à Aureville, tout près de Castanet-Tolosan. Mais Frank et Isabelle Renimel ont souhaité gardé le restaurant d'origine en le rebaptisant La Folie d'En Marge et en lui donnant un caractère plus bistrot/brasserie avec des menus à des prix accessibles (menu La Folie à 16€ uniquement le midi, menu Le Marché à 31€).
Une journée dans la peau d'un chef
Une fois les présentations terminées, nous voici partis en direction du marché des Carmes pour acheter de quoi préparer le déjeuner. Pas de bons repas sans bons produits !
Le marché des Carmes, pas vraiment un territoire inconnu pour moi vu que j'habite à côté et que j'y fais mes courses tous les weekends. Je n'ai d'ailleurs pu m'empêcher de sourire en voyant que le chef avait les mêmes habitudes que moi : légumes chez Sylviane et Didier, pain chez Cadenet...
De retour au restaurant, les choses sérieuses commencent. Les groupes se forment pour préparer les différents plats au menu et je me retrouve dans l'atelier "pigeons". Comment vous dire...Au début, en regardant le chef, vous vous dites que ça a l'air d'un jeu d'enfant. Mais quand vient le moment de reproduire les gestes, c'est une toute autre affaire ! J'en profite pour m'excuser auprès des pauvres pigeons ayant atterri entre mes mains car, bien que morts, ils ont passé un sale quart d'heure. Heureusement, je m'en suis mieux sortie avec la préparation des coquilles St Jacques.
Comme nous étions nombreuses, nous avons ensuite laissé les chefs gérer seuls la partie cuisson pour nous consacrer au "quizz vins", une autre activité proposée depuis peu par La Folie d'En Marge.
Un restaurant qui met les vins à l’honneur
À La Folie d'En Marge, les vins ne jouent pas les seconds rôles mais sont au contraire mis à l'honneur car Jérémy Vivas a à cœur de faire découvrir le vin à la clientèle du restaurant.
D'abord en proposant 10 vins différents au verre, dont la sélection change toutes les semaines.
Mais aussi en proposant des soirées à thème : soirées autour des accords mets et vins (ou encore mets et bières comme c'était le cas le jeudi en question), soirées "quizz vins"...
Ces fameuses soirées "quizz vins" ont lieu toutes les 3 semaines (sauf en Décembre) et invitent les amateurs, éclairés ou non, à s'affronter par équipe autour d'un questionnaire et d'un exercice de dégustations à l'aveugle pour remporter un magnum. Le tout dans une ambiance bon enfant.
Nous avons eu l'occasion de nous prêter à l'exercice avec mes compagnes de jeu, pendant que les chefs finalisaient le déjeuner et j'ai trouvé le concept très sympa, même si la dégustation à l'aveugle reste un exercice compliqué, y compris pour ceux qui ont plus l'habitude de déguster.
J'ai d'autant plus apprécié ce quizz vins que j'ai trouvé Jérémy très bon pédagogue. Tout au long du quizz, que ce soit pour le questionnaire ou pour les dégustations à l'aveugle, j'ai trouvé son discours très accessible, y compris pour des néophytes. Il a réussi selon moi à expliquer parfaitement les choses, y compris les aspects techniques, sans tomber ni dans la facilité de l'ultrasimplification ni dans le travers du discours trop technique et péremptoire.
À table !
Pour finir en apothéose cette matinée, nous avons pu savourer les plats préparés par les chefs.
Tout était tout simplement délicieux, mais j'ai véritablement eu un coup de cœur pour l'entrée chaud/froid à base de potiron, châtaignes et tartare de St Jacques.
Côté vins, pas de fausses notes non plus avec un joli sauvignon qui s'accordait parfaitement à l'entrée et un rouge de Fabien Jouves qui se mariait très bien au pigeon.
Ce que je retiendrai de cette matinée ? Une super expérience, une équipe très accueillante et un chef étoilé qui sait rester accessible et dont l'humilité et la simplicité transparaissent dans ses assiettes, sans oublier un déjeuner qui aura mis mes papilles en émoi.
Bref un restaurant qui vaut définitivement le détour et dans lequel je reviendrai sans aucun doute !
Infos supplémentaires :
* Si l'expérience "chef d'un jour" vous tente, sachez qu'il faut compter 80€ pour la personne qui passe la journée avec le chef et qu'il faut s'engager à assurer au moins 10 couverts. Ce qui est assez logique vu qu'il serait dommage de préparer des plats que personne ne mange.
N'hésitez pas à vous renseigner directement auprès du restaurant pour avoir plus de détails.
* Pour être tenus informés des prochaines soirées accords ou quizz vins, le plus simple est de suivre la page Facebook du restaurant.
Restaurant La Folie d'En Marge
8 rue Mage
31000 TOULOUSE
Tel (réservations) : 05.61.25.77.01
http://www.lafoliedenmarge.com/
N.B : ce restaurant a depuis fermé ses portes, mais vous pouvez toujours retrouver le chef Franck Renimel dans son restaurant d'Aureville (coordonnées au bas de l'article).
Hôtel Restaurant En Marge - 1 étoile
1204, Route de Lacroix Falgarde
Birol
31320 AUREVILLE
Tel (réservations) : 05.61.53.07.24
http://www.restaurantenmarge.com/fr/
A ne pas manquer en Décembre à Toulouse
Décembre déjà...
Je ne sais pas vous, mais moi je n'ai pas vu passer le mois de Novembre. Sans compter les publicités et décorations relatives à Noël qui ont commencé à fleurir un peu partout, à peine Halloween terminé, et qui ont contribué à me donner l'impression que le temps défilait à toute vitesse.
Décembre est arrivé, et avec lui, le froid a fait son grand retour. Mais ce n'est pas une raison pour vous enfermer chez vous car en Décembre, il y a pleins de choses à faire à Toulouse, notamment pour les amateurs de vins et spiritueux.
Le SISQA
Quand ?
Du 12 au 15 décembre 2013 de 10h à 19h.
Nocturne le vendredi 12 décembre jusqu'à 22h.
Où ?
Au Parc des Expositions de Toulouse.
Qu'est-ce qu'on y fait ?
Le SISQA, c'est le Salon de la Qualité Alimentaire. Pas très glamour comme nom je vous l'accorde, mais c'est un salon parfait pour ceux qui aiment allier terroir et plaisirs de la table.
C'est évidemment le Sud-Ouest qui est mis à l'honneur avec 200 produits de qualité de Midi-Pyrénées.
De quoi ravir les gourmands, d'autant plus qu'il y en a pour tous les goûts : viande, salaison, fruits et légumes, fromage, foie gras, pain, miel...et bien sûr vins et spiritueux !
Sur la partie vins, vous pouvez aller jeter un oeil au billet que j'avais rédigé l'année dernière suite à ma première visite au SISQA.
Pour le reste, je vous invite à consulter le site officiel du SISQA, où vous trouverez notamment le programme des différentes animations.
Infos pratiques
Tarif adulte : 3 €
Tarif réduit : 1,5 € pour les étudiants, les personnes de plus de 65 ans, les demandeurs d’emploi
Entrée gratuite : pour les scolaires et moins de 12 ans tous les jours, pour les seniors [1] le jeudi et vendredi (hors nocturne)
La semaine de l'Armagnac à Toulouse
Quand ?
Du 11 au 14 décembre 2013.
Où ?
Cave Flut' - 15, rue Bouquières
Qu'est-ce qu'on y fait ?
Cette Semaine de l'Armagnac à Toulouse existe depuis 2009 mais elle évolue d'année en année.
L'an dernier, un cocktail avait été créé pour l'occasion et dédiée à notre belle ville de Toulouse. Un cocktail, à base de Blanche d'Armagnac, de violette et de gingembre, qui portait le doux nom de Violeta by Armagnac.
Cette année, l'interprofession de l'Armagnac est allée plus loin, pour renforcer son lien à notre région, en lançant un club éphémère en plein coeur de notre chère Ville Rose.
Programme
- Le 1er événement est exclusivement pour vous mesdames : la Masterclass Armagnac au féminin
Mercredi 11 de 15h à 17h
Au programme: dégustations commentées, focus sur les alliances gourmandes et atelier de création de cocktails.
Pour vous inscrire, envoyez un mail à communication@armagnac.fr.
Attention, il n'y aura pas de la place pour tout le monde car le nombre d'inscriptions est limité à 30.
- Le Vendredi 13 à partir de 12h aura lieu un cocktail déjeunatoire, réservé aux Fans de la page Facebook de l'Armagnac.
Au programme : présentation du cocktail Violeta by Armagnac, et déjeuner sous forme de cocktail sur le thème des alliances mets & Armagnac.
Si cela vous intéresse, commencez par liker la page Facebook de l'Armagnac et inscrivez-vous à l'événement en suivant le lien indiqué sur le mur de la page.
Attention, le nombre de places est limité, donc ne tardez-pas !
Vous découvrirez aussi sur la page les autres événements en rapport avec cette Semaine de l'Armagnac à Toulouse.
Et sinon...
La période des fêtes c'est aussi le moment idéal pour aller faire un tour chez les cavistes.
Vous cherchez des idées de cadeaux "vineux" ? Vous êtes en quête de la bouteille idéale pour accompagner votre repas de Noël ou votre soirée de réveillon ? Vous cherchez tout simplement à vous faire plaisir ?
Les cavistes toulousains se feront un plaisir de vous conseiller pour trouver le vin qu'il vous faut et pour vous faire profiter de leurs découvertes et coups de coeur. Et surtout, n'hésitez pas à leur poser des questions. Promis, ils ne vous mangeront pas ! ;-)
Et si vous voulez vous faire plaisir, sachez qu'ils sont aussi nombreux à organiser des soirées dégustations "festives" à l'approche des fêtes de fin d'année. Donc n'hésitez pas à vous renseigner auprès de ceux que vous connaissez pour connaître le programme des réjouissances.