Ce week-end, j’ai participé à un Vinocamp à Cognac. Après celui du Vinitech à Bordeaux, c’était le 2ème Vinocamp auquel je participais physiquement (j’avais suivi celui en Savoie à distance grâce à Twitter), mais le 1er en mode week-end complet.
Vous êtes peut-être en train de vous dire « Vinocamp, Vinocamp, mais c’est quoi au juste un Vinocamp?! ». Pour faire simple, le Vinocamp, organisé par Anne-Victoire Monrozier (aka Miss Vicky Wine) et Grégoire Japiot, avec le concours d’une interprofession (ici le BNIC), regroupe des acteurs du vin et d’Internet, tous animés par une même passion, le vin (et par extension les spiritueux dans le cas présent), et mués par la même soif de découvrir et la même volonté de partager leurs expériences pour aider le monde du vin à mieux communiquer. Si on devait résumer le Vinocamp en 3 hashtags (vous savez, ces trucs bizarres qu’on utilise sur Twitter), personnellement j’opterais pour #passion #échange #rencontres.
10 ateliers ont rythmé la journée, autour de thèmes choisis par les participants (thèmes dont vous trouverez la liste ci-dessous), et avec pour mot d’ordre « tout le monde acteur ».
Face à tous ces thèmes fort intéressants, mon 1er dilemme a consisté à n’en choisir que 3 (c’est dans ces moments-là qu’on aimerait avoir le don d’ubiquité!) et finalement mon choix s’est porté sur ceux-ci : « Interprofession 2.0 Quelle communication pour quels modes de consommation? », « Parrainage et fidélisation dans l’e-business du vin » et un dernier qui s’est rajouté en cours de journée sur la Loi Évin.
Le 1er atelier en particulier a été très riche et a mis en lumière la problématique d’image du cognac en France. Si à l’étranger, et notamment aux USA, ce dernier est vu comme une boisson tendance, plébiscitée par les rappeurs, et consommée dans les lieux branchés sous forme de cocktails et long drinks, en France il est plutôt associé à l’idée du digestif un peu « trop » fort et à l’image d’un grand-père sirotant son verre au coin du feu (c’est d’ailleurs plus ou moins l’image que j’en avais, à ceci près que j’aurais rajouté un cigare à la scène). Pas facile avec une telle image de séduire un public large, notamment avec les contraintes imposées par la loi Evin. Et pourtant, le cognac a tout pour plaire. À qui se donne la peine de le découvrir et de l’apprécier à sa juste valeur, il dévoile une impressionnante palette d’arômes et de nuances. Il sait aussi être versatile. Si sa force vous fait peur, goûtez par exemple un VSOP sous forme de cocktail (un cognac summit par exemple), et vous découvrirez qu’il est loin de cette image d’alcool qui vous brûle les papilles.
L’après-midi s’est terminé par un live tasting de cognac lui aussi très instructif. Car pour profiter pleinement des arômes d’un cognac quand on est néophyte, il faut par exemple commencer par perdre l’habitude de mettre le verre juste sous son nez, comme on le ferait avec un verre de vin, sous peine de ne plus sentir grandchose pendant quelque temps. Ce fut pour moi l’occasion de me découvrir une nouvelle passion pour le XO et de succomber aux subtilités de l’accord cognac/chocolat.
Voilà pour le résumé du samedi dans les locaux du BNIC.
Rendez-vous dans le prochain post pour un peu plus de détails sur l’aspect production.
[…] "Le 1er atelier en particulier a été très riche et a mis en lumière la problématique d’image du cognac en France. Si à l’étranger, et notamment aux USA, ce dernier est vu comme une boisson tendance, plébiscitée par les rappeurs, et consommée dans les lieux branchés sous forme de cocktails et long drinks, en France il est plutôt associé à l’idée du digestif un peu « trop » fort et à l’image d’un grand-père sirotant son verre au coin du feu (c’est d’ailleurs plus ou moins l’image que j’en avais, à ceci près que j’aurais rajouté un cigare à la scène)." […]
[…] "Le 1er atelier en particulier a été très riche et a mis en lumière la problématique d’image du cognac en France. Si à l’étranger, et notamment aux USA, ce dernier est vu comme une boisson tendance, plébiscitée par les rappeurs, et consommée dans les lieux branchés sous forme de cocktails et long drinks, en France il est plutôt associé à l’idée du digestif un peu « trop » fort et à l’image d’un grand-père sirotant son verre au coin du feu (c’est d’ailleurs plus ou moins l’image que j’en avais, à ceci près que j’aurais rajouté un cigare à la scène)." […]
C’est vrai que les arômes du cognac ou de l’armagnac sont plus forts pour nos nez habitués à sentir du vin. Personnellement j’ai tendance à humer le cognac de plus loin.
Une amie charentaise m’a fait découvrir le cognac en cocktail, une révélation en effet ! Après moi j’aime bien les digestifs justement, pas au quotidien mais après un bon repas, et un peu à l’ancienne: dans ma tasse de café encore tiède, ou bien dans un verre à digestif, papoter avec le verre dans le creux de la main et siroter tranquillement… En fait je suis un grand-père !?
Si tu es un grand-père, moi aussi ! J’ai vraiment aimé les cocktails proposés ce weekend, mais je suis surtout devenue une grande fan de la version « cognac pur », notamment avec un XO.
[…] (Photo verywinelily) […]
[…] début d’année, j’avais déjà eu l’opportunité de découvrir un peu le monde du Cognac lors d’un Vinocamp. En allant au pays de l’Armagnac, je me disais que j’allais forcément trouver beaucoup […]
[…] à un Vinocamp à Cognac (pour les retardataires et les nouveaux venus, le lien du post est ici). Je vous y ai surtout parlé des sessions de travail participatives du samedi au BNIC, mais au […]
[…] début d’année, j’avais déjà eu l’opportunité de découvrir un peu le monde du Cognac lors d’un Vinocamp. En allant au pays de l’Armagnac, je me disais que j’allais forcément trouver beaucoup […]