Maintenant vous avez l’habitude, quand arrive le dernier vendredi du mois, vous avez droit au billet Vendredis du Vin.
Ce mois-ci, la présidence est assurée par Iris Rutz-Rudel, vigneronne au Domaine Lisson et le thème nous invite à nous mettre en route pour le département 66 des Pyrénées Orientales.

En réfléchissant au thème de ce #VDV66, j’ai réalisé qu’en 33 ans, je crois bien n’avoir jamais mis les pieds dans le département des Pyrénées Orientales, hormis en voiture, en empruntant une ou deux fois l’autoroute pour aller à Barcelone.
Oui, je sais, c’est certainement une erreur qu’il me faudra vite corriger, mais ce n’est pas encore chose faite en ce dernier vendredi du mois.

Heureusement, côté vins du 66, j’en ai tout de même goûtés quelques uns. Plus souvent des vins doux.
Aujourd’hui, je ne vais pourtant pas vous parler d’un vin doux, mais plutôt d’un vin rouge dégusté il y a quelques mois.

Ce vin, c’est la cuvée Roboul 2010 du domaine Danjou-Banessy en Côtes du Roussillon Villages.

Le domaine Danjou-Banessy est situé à Espira de l’Agly.
Si le domaine est historiquement connu pour ses vins doux naturels, Benoît Danjou et son frère Sébastien, qui ont repris le domaine familial depuis 2001, ont décidé d’agrandir leur gamme en proposant aussi des vins secs.
Cette cuvée Roboul est la cuvée d’entrée de gamme parmi leurs vins rouges secs.

J’avais initialement acheté cette bouteille à l’occasion du Grenache Day 2013 qui avait lieu le 20 septembre (NB : cette cuvée est un assemblage de grenache, syrah et mourvèdre). Je me souvenais en effet avoir lu du bien de ce domaine sur le blog de David, donc quand mon caviste habituel m’a suggéré cette bouteille, je n’ai pas hésité longtemps.

Mais voilà, le jour j, pour diverses raisons, on a complètement zappé d’ouvrir la bouteille et on a fini par l’oublier dans la cave.
Elle s’est rappelée à notre bon souvenir il y a presque 3 mois, pour accompagner une belle pièce de viande.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce vin vu que je n’avais jamais goûté de vin rouge du Roussillon, mais j’ai été agréablement surprise.
Après une petite phase d’aération, ce vin s’est révélé puissant sans être lourd, avec de jolis notes de fruits noirs.
Je ne sais pas si c’était la meilleure association possible, mais côté accord, il se mariait plutôt bien à la viande rouge avec laquelle nous l’avons servi.

Bref, une belle entrée en matière pour découvrir ce domaine qui, d’après ce que j’ai pu lire sur internet, regorge aussi de petites merveilles en matière de rancios.

Pour retrouver les autres participations à ce #VDV66, rendez-vous sur Facebook ou sur Twitter (@vendredisduvin).