Dans l’un des premiers articles du blog, je vous avais donné mon avis sur La Clef des Terroirs de Guillaume Bodin. Eh bien si vous avez aimé ce reportage, vous devriez aussi beaucoup aimer le documentaire dont je vais vous parler aujourd’hui qui s’appelle « In Vito Vita ».

De quoi parle In Vito Vita ?

Ce documentaire de 20 minutes, réalisé par Samuel Meeldijk, pose les bases de ce qu’est la biodynamie à travers les interviews croisées de sept vignerons et vigneronnes de l’Anjou.

On y retrouve Richard Leroy (vous savez, le vigneron barbu de la BD Les Ignorants), mais aussi Nicolas Joly (Vignoble de La Coulée de Serrant), Mark Angeli (La Ferme de la Sansonnière), Evelyne de Pondbriand (Domaine du Closel), Jean-François Vaillant (Domaine des Grandes Vignes), Philippe Gourdon (Château Tour Grise – dont j’avais beaucoup aimé les vins) et Thomas Batardière (du domaine éponyme).

La première diffusion du documentaire In Vito Vita a eu lieu le 3 février à Angers lors d’une soirée sur la biodynamie organisée pendant la semaine des vins de Loire.

Invitation soirée In Vino Vita

Je n’étais pas dans la Loire la semaine dernière mais suite à un tweet de notre Angevine préférée, aka Eva Robineau, j’ai découvert la vidéo sur Youtube et pris 20 min pour la visionner pendant une pause déjeuner.

Pourquoi j’ai aimé In Vino Vita ?

Conclusion post visionnage : c’est un documentaire très intéressant !

Si je ne bois pas que des vins issus de la biodynamie, il faut bien admettre que les vins produits par des vignerons pratiquant la biodynamie que j’ai eu l’occasion de goûter m’ont souvent beaucoup plu.

J’étais donc très intéressée à l’idée d’en savoir un peu plus sur cette façon de produire du vin.
Et les témoignages des différents vignerons présents dans In Vino Vita m’ont aidée à un peu mieux comprendre ce qu’était la biodynamie.

Je dis « un peu mieux » car même les vignerons reconnaissent qu’ils ne comprennent pas forcément tout.

C’est l’autre chose qui m’a plu d’ailleurs dans ce documentaire : l’humilité des vignerons et le fait qu’ils admettent qu’il y a des choses qu’ils ne peuvent pas expliquer.

J’ai également apprécié le discours sur les vignerons qui n’ont pas toujours été bio.
Jean-François Vaillant reconnaît lui-même qu’il n’a pas toujours travaillé ainsi et montre qu’on peut changer.
Nicolas Joly quant à lui insiste sur le besoin de respecter aussi ceux qui ont eu recours à un autre mode de production et de comprendre leur histoire plutôt que de les juger.

Bref, j’ai beaucoup aimé In Vino Vita et je ne peux que vous encourager à visionner ce documentaire (vidéo ci-dessous) pour vous faire votre propre opinion.